mercredi 5 septembre 2012

Rentrée septembre 2012 : encore des menaces de suppressions


Contre tout espoir qui a pu naître des engagements du président Hollande, la nouvelle année scolaire s'annonce avec des suppressions de postes d'enseignants, deux jours après la rentrée ! 

La liste sera officielle ce jeudi. Dans l'attente, des écoles s'épient en comptant ses élèves à la virgule près ! Quelle école décrochera le poste ? Quelle école va subir une coupe dans l'équipe et devoir se réorganiser ?

Au sein du Collectif « Ecole Publique en danger » nous nous opposons à cette dégradation supplémentaire qui ne ressemble que trop aux pratiques de l'ancien gouvernement. Nous condamnons cette compétition, sciemment organisée. Les enfants n'ont pas à pâtir d'une enveloppe budgétaire qui n'aurait pas été revue à la hauteur des objectifs pour l'école publique ! 

Et nous constatons que la mairie de Brest trie les écoles pour faciliter la besogne de l'inspection académique ! En effet, des soutiens sont apportés à certaines écoles au détriment d'autres ! Quelle est la ligne politique de la mairie ? Qu'est-ce que la municipalité y gagne ? Des économies de personnels, de bâtiments à terme … ? Nous attendons que les élus de la majorité soutiennent toutes les écoles publiques et agissent dans ce sens. 

Les secteurs « prioritaires » doivent être renforcés. Et cela ne doit pas se faire au détriment de bonnes conditions pour d'autres enfants. Sinon, nous invitons les élus à venir expliquer eux-mêmes aux parents des enfants de 2-3 ans qu'ils devront les reprendre à la maison.

Dans l'urgence : nous appelons les enseignants et les parents à résister aux suppressions en alertant le Collectif et la Presse, en occupant les écoles, toute action pour être sûrs que les classes soient toutes ouvertes lundi !

jeudi 14 juin 2012

Lu dans le Ouest France du 14 juin

Brest en bref
Une classe "pirate" organisée à l'école Jacquard
"Le conseil des maîtres a pris la décision de ne pas accueillir en septembre les enfants nés en 2010", rapportent les parents du conseil d'école du groupe scolaire Jacquard. D'après eux," c'est la première école brestoise à appliquer cette mesure".
Si les parents disent "approuver les raisons invoquées : sécurité, qualité de l'enseignement", ils "s'insurgent contre les conséquences de la politique de réduction des postes". Ils demandent "au nouveau gouvernement de prendre position par rapport à l'accueil des enfants de 2 ans".
Ils détaillent : "Il n'existe pas de structure d'accueil pour les enfants qui atteignent leurs 3 ans durant l'année [...]. Que peuvent faire les familles ? Est-ce le retour imposé d'un parent au foyer ?"
Des parents réagissent. Demain, vendredi 15, à 17h, ils organisent une porte ouverte pour la classe "pirate" qu'ils entendent ouvrir dès septembre. Ils appellent les parents intéressés à l'idée, de les rejoindre.

Parent d'élève de l'école Jacquard à Brest


Article Le Télégramme

Voir le questionnaire ici

mardi 12 juin 2012

COMMUNIQUE de presse de notre collectif « école publique en danger »


Nous appelons à rejoindre l'initiative du syndicat Sud éduc 29, pour un rassemblement ce mercredi 13 juin, à 10 h 30, à l’inspection académique de Quimper.

En effet, nous considérons qu’après des années de casse intensive de la part du précédent gouvernement, il reste beaucoup de flou sur l’avenir de l’école. La rentrée 2012 n'est pas aujourd’hui assurée de se faire dans de bonnes conditions. Sachant qu'à ce jour, la carte scolaire de février n'est pas annulée. Pour mémoire, ces décisions de février ont pour conséquence de sabrer 15 000 postes. Et face à ce nombre, les 1000 postes promis par le nouveau Président, n'amélioreront pas franchement le quotidien à l'école. Nous devons donc réaffirmer que nous n’accepterons des « ajustements » de septembre que s’ils vont dans le bon sens, c'est-à-dire s’ils permettent de renforcer les équipes fragilisées.

Le collectif affirme que ce ne sera pas « le changement » si des écoles subissent des suppressions de postes en septembre ; ce ne sera pas « le changement » si les enfants de 2 à 3 ans ne peuvent pas être inscrits et comptés dans les effectifs ; ce ne sera pas « le changement » si les postes de RASED ne sont pas ré-ouverts et si les places en structure spécialisée manquent …

L’école laïque et publique doit redevenir la priorité pour les politiques éducatives. Rien n’est acquis ! Parents et enseignants, soyons encore présents pour la défense de l’école publique le 13 juin.