mercredi 20 avril 2011

Ouest-France 20-04-201 Ecoles: le coup de gueule de la majorité

Le Télégramme 20-04-2011: Conseil municipal

Notre intervention au Conseil Municipal de Brest - le mardi 19 avril


Nous tenons tout d'abord à remercier M. Sawicki, adjoint aux écoles, d'avoir proposé à notre Collectif d'intervenir auprès de ce Conseil aujourd'hui.
Nous remercions également M. le Maire ainsi que l'ensemble des élus de prendre le temps de nous écouter.

Nous intervenons aujourd'hui en tant que :
- Citoyens de Brest
- Parents d'élèves
- Membres du Collectif "École Publique en Danger"
- Certains d'entre nous sont également parents délégués, élus aux conseils d'écoles donc investis depuis plusieurs mois voire plusieurs années dans la vie des écoles brestoises.

Notre Collectif s'est constitué le 23 mars, avant l'annonce officielle des fermetures de postes, dès l'annonce globale du nombre de suppressions de postes dans le Finistère, à cette date 40 postes étaient menacés.
La volonté première du Collectif était de permettre aux écoles de se regrouper pour faire front commun et peser sur les décisions gouvernementales relayées par l'Inspection d'Académie :

  • - Les fermetures de postes
  • - La scolarisation des enfants de 2 ans (certains enfants n'ayant pas 3 ans révolus et que leurs parents ont décidé d'inscrire à l'école ne seront pas accueillis, faute de places. Hors une inscription à l'école n'est pas du tout la même démarche qu'un mode de garde)
  • - L'inclusion dans les classes dites ordinaires des enfants souffrant d'un handicap et relevant d'une classe pour l'inclusion scolaire (CLIS) alors que par ailleurs, depuis 2005, des enfants handicapés sont déjà inclus dans le système ordinaire, sans bénéficier de moyens suffisants (nombre d'entre eux n'ont pas d'AVS …). Les enfants de CLIS viendraient donc s'ajouter, dans leur classe de référence, à une population scolaire déjà très diverse et à des situations souvent lourdes à gérer.
  • - La diminution des aides apportées aux enfants en difficulté scolaire par des enseignants formés pour répondre à ces besoins.

Le Collectif a, à ce jour, mené plusieurs actions :
  • Nous avons appelé les parents et les citoyens concernés à rejoindre ou à soutenir le Collectif notamment en signant une pétition dénonçant les conditions annoncées pour la prochaine rentrée.
  • Nous avons pris rendez-vous avec M Kervella, Inspecteur de l'Éducation Nationale pour la circonscription de Brest-Est, pour lui remettre les pétitions le mercredi 30 mars. M. Kervella n'était pas présent et au jour d'aujourd'hui il ne s'est pas excusé ni expliqué de cette absence.
  • Nous nous sommes réunis le vendredi 1er avril avant l'annonce officielle des fermetures de postes. 40 personnes étaient présentes et différentes écoles représentées, dont certaines non touchées par les menaces de fermetures.
  • Nous avons pris rendez-vous auprès de Mme Kieffer, Inspecteur d'Académie, qui a refusé de recevoir le Collectif, n'acceptant de voir que les parents concernés par les fermetures.
Pendant toutes ces démarches nous avons cherché à connaître la position des acteurs de la vie publique face à ces problèmes.
Certains élus ont témoigné de leur soutien individuellement.
Mais la violence des attaques subies par l'école publique et l'enjeu pour la société réclament un engagement fort des municipalités, dont la notre.
L'an passé, en Finistère, 3 écoles publiques ont été fermées. 35,5 postes ont été supprimés contre 28,5 créés.
Cette année 40 classes seront fermées et seulement 11,5 ouvertes.
  1. Quels sont les projets d'avenir pour les écoles brestoises ?
  2. Allez-vous continuer à regarder les classes fermer les unes après les autres ?
  3. Doit-on s'attendre à de nouvelles fermetures d'écoles, allant dans le sens de la politique gouvernementale ?
Nous attendons de vous une prise de position et vous demandons de transmettre aux représentants de l'état la pétition signée par les 1000 citoyens brestois.

Notre action ne s'arrête toutefois pas là :
  • Nous sommes en contact avec d'autres Collectifs, localement celui de Landerneau et au niveau national nous participerons le 3 mai à une mise en réseau organisée par le Collectif du Doubs. Nous nous informons de nos actions et nous apportons un soutien mutuel.
  • Nous allons continuer à demander des explications et des chiffres sur les écoles à Brest dans les réunions du PEL (Projet Éducatif Local) même si jusqu'alors nos questions réitérées sur les perspectives d'urbanisation sont restées sans réponses.
  • Nous ne doutons pas que vous serez présents au moment des ajustements annoncés par Mme Kieffer en juin et en septembre lorsque nous défendrons les intérêts de l'école publique.

En vous remerciant encore Messieurs et Mesdames les élus pour votre attention.
Les membres du Collectif "École Publique en Danger"

Appel de Jean-Jacques Hazan à une mobilisation génrale des parents





Nous exigeons l'arrêt de la politique de démantèlement de l'Ecole publique !
Signez et faites signer notre pétition De l'ambition pour l'Ecole
La mobilisation franchit un cap sur le web 2.0 !
Pour ceux qui disposent d’un profil FB (FaceBook), la page de la FCPE est très active depuis ce matin, si vous n’êtes pas encore abonnés, faites-le au plus vite en cliquant « j’aime » sur la page suivante : J'AIME
  
Le texte de la pétition, le dernier communiqué de la FCPE ainsi que des actualités locales y seront postés régulièrement pour faire monter la mobilisation. N’hésitez pas à partager ces actus sur vos propres murs (en cliquant sur « partager » en dessous de chaque article), cela créera du trafic sur notre page et, par extension, sur la pétition et le site de la FCPE.

D’autre part, un événement Facebook a aussi été créé pour l’occasion afin de doper les signatures CLIQUER ICI
Nous vous encourageons vivement à envoyer l’invitation à cet évènement FB au maximum d’amis possible !
Jean-Jacques Hazan,
Président FCPE

France 2 - Journal de 20 H du 18 - 04 - 2011

Dégradation du service public, Délégation au privé

Dans la série des dégradations du service publique d'éducation, il y a aussi le domaine de l'orientation qui est sévèrement touché. Nous avons tous connu des conseillers d'orientation dans les établissements scolaires que nous avons fréquentés, aujourd'hui il s'agit d'une autre espèce en voie de disparition à l'école publique  ... ! K.L.G

lundi 18 avril 2011

Mardi 19 avril au conseil municipal de Brest à 17h

Petits rappels de rendez-vous :
Mardi 19 avril au conseil municipal de Brest à 17h

Nous avons la possibilité de nous exprimer au nom du collectif « école publique en danger » ce mardi en début de conseil municipal .

Un texte est en cours d’élaboration, n’hésitez pas à nous communiquer (jusqu’à demain midi) toutes les remarques ou positions que vous souhaiteriez voir abordées. Katell s’est proposée pour lire le texte lors de la séance. La présence, en soutien, de parents des différentes écoles de Brest est évidemment souhaitable dans la mesure des disponibilités des uns et des autres .

Proposition de réunion du collectif sur Landerneau après les vacances de Pâques.

La date reste à définir car des parents d’élèves continuent à mener des actions au sein de leurs écoles ou communes avant et après les vacances . Nous sommes en contact avec les parents des écoles publiques de Landerneau et sa périphérie pour organiser un nouveau rendez-vous du collectif. L’idéal serait un rendez-vous avec une présence plus large des parents d’élèves des écoles du Finistère.

Si certains d’entre nous peuvent continuer à faire le lien avec d’autres écoles du Finistère ce n’est que mieux pour diffuser l’info en plus du blog.

mercredi 13 avril 2011

Besançon: Même à reculons, ils ne lâchent rien..



Le collectif des parents et enseignants en colère  « École en danger 25  »  ont appelé hier à effectuer une marche à reculons dans les rues de Besançon. Belle performance! Plus de d'images ici

mardi 12 avril 2011

Le Télégramme: Carte scolaire. Les parents d’élèves rencontrent le député





Hier, une délégation de parents d’élèves des écoles du Tourous, Ferdinand-Buisson et Kergréis a rencontré le député Jacques Le Guen. Ensemble, ils ont évoqué les suppressions de postes décidées par l’inspection académique dans la ville.
'' Le député Le Guen nous a déclaré être '' tout à fait d’accord '' avec nous et nous a invités '' à maintenir la pression auprès de l’inspection académique''. Il s’est engagé a demander aux services du ministère de revenir sur leur décision et de prendre en compte les spécificités de nos écoles '', commentaient les parents à l’issue de l’échange.
Ces derniers assurent qu’ils maintiendront la pression par de nouvelles actions. Ainsi, ont-ils l’intention de solliciter un entretien avec le sénateur François Marc et d’organiser un pique-nique républicain après les vacances de Pâques.

Collectif enseignants parents de Besançon et ses environs.

Mardi 12 avril ON LACHE TOUJOURS RIEN !
Manif et Printemps de l’école

18h30 : manifestation à l’envers : départ de la préfecture et arrivée place de la Révolution, en marche arrière (l’école recule, nous aussi !)

20h : soirée "printemps de l’école" place de la Révolution (musique, interventions diverses)
Voir les liens suivants du collectif des enseignants et parents en colère de Besançon et ses environs.
 Contact: parents_en_colere@yahoo.fr
Cliquer ici pour voir le Blog
Cliquer ici pour voir le site
fil twitter : http://twitter.com/ecoleendanger25 compte @ecoleendanger25

Ca vaut mieux qu'un long discours....

Séquence issue du travail commun d’enseignants du primaire, de parents d’élèves, de comédiens et de militants de la compagnie NAJE (Nous n'Abandonnerons Jamais l’Espoir).



lundi 11 avril 2011

Charlie Hebdo: Ras les palmes ! L'appel des 47

Dessin CHARB - Charlie Hebdo

 Près de deux mois après l'édition de l'appel des 47, leur lettre reste d'actualité. A lire ici ou sur le site de Charlie Hebdo


Monsieur le Ministre,
Nous, proviseurs, principaux, directeurs d’école, inspecteurs, conseillers pédagogiques, formateurs, conseillers d’orientation, professeurs des écoles, en collèges, lycées et universités, enseignants chercheurs, documentalistes, sommes fiers et heureux de servir ou d’avoir servi l’école de la République française. Le ministère de l’Éducation nationale a reconnu notre engagement, notre compétence et notre dévouement dans cette tâche en nous honorant d’une distinction dans l’ordre des Palmes académiques.

Mais nous constatons aujourd’hui, avec une infinie tristesse, que l’Éducation nationale souffre de plus en plus d’une politique où la logique comptable et la notion de rendement ont pris le pas sur toute réflexion pédagogique et sociale : depuis quelques années, l’école que nous avons aimée et construite est progressivement désorganisée, dégradée, et disparaît. Nous n’y retrouvons plus les idéaux et les valeurs que nous y avons portés.

La liste des mesures qui vont contre l’école, les enfants, les étudiants et les enseignants est déjà bien longue : suppression, cette année encore, de 16 000 postes qui s’ajoutent aux 50 000 de ces trois dernières années ; suppression de la formation des enseignants (IUFM); suppression de la carte scolaire ; remise en cause de la scolarisation des moins de trois ans ; prime aux recteurs, etc.

Accepter les Palmes académiques, c’est aussi cautionner une orientation politique : nous récusons énergiquement celle que vous mettez en place. Et aujourd’hui, notre désaccord avec la nouvelle institution devient si grand que, pour ne pas être identifiés à elle, pour ne pas nous renier, notre conscience nous conduit à accomplir le geste symbolique de vous rendre nos Palmes académiques.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations attristées.

Dans Charlie Hebdo du 16 février 2011, l'appel, la liste des premiers signataires et les textes de soutien officiel de Sauvons la recherche et des Désobéisseurs.

dimanche 10 avril 2011

Bon courage aux Landernéens du groupe scolaire de Ferdinand Buisson

Le Télégramme: Ecole en danger. Les parents ne désarment pas

C'est pour ça qu'on était là!

La première chose qui me vient à l’esprit quand on se retrouve au milieu d’une manifestation comme celle de samedi 09/04/2011 est la question suivante: Ai-je bien fait de venir?
Et immédiatement après avoir planté les panneaux, salué les habitués et les nouveaux sympathisants du collectif, discuté des dernières nouvelles des écoles présentes, et bien après toute cette agitation positive, un sentiment de satisfaction s’installe, le sentiment qu’on n’est pas venu pour rien et que la poignée de personnes présentes ce matin avait certainement un même souhait fort et noble: défendre une certaine qualité du service public.
Notre conception de l'éducation n'est compatible ni avec des zones d'éducation prioritaire pour les 2 -3 ans, ni avec une comptabilité comparative aboutissant à gonfler les effectifs dans les classes jusqu’à l’implosion, ni avec la marginalisation des enfants en difficulté (en situation d‘échec ou de handicap). Notre exigence se résume simplement en quelques mots: une éducation de qualité pour tous. C’est pour cette raison que nous étions réunis ce midi sur la Place de la Liberté à Brest. A.D
Lire la version définitive (6 avril 2011) de La carte scolaire 2011

vendredi 8 avril 2011

Demain 11h : Affichez vos messages


A vos banderoles, à vos affiches, demain à 11h sur la place de la Liberté.
Utilisez papiers, tissus, ballons, bois. Vous pouvez vous inspirez de l'album suivant.

jeudi 7 avril 2011

Ouest-France: Scolarisation des handicapés : toujours un combat




L'association « handicapé, scolarité, égalité » se bat pour que la loi sur la scolarisation des handicapés soit appliquée. Elle a déposé un recours pour 16 familles auprès du tribunal administratif.

« Notre action a permis à bon nombre d'enfants de récupérer des heures d'accompagnement. À la rentrée, 1 500 élèves sur le département étaient concernés par la réduction des heures d'auxiliaires de vie scolaire », souligne Gildas Le Meillat, président de l'association « Handicapé, scolarité, égalité » (1). L'Inspecteur d'académie avait en effet décidé de réduire de trois heures les demandes d'accompagnement de plus de six heures, pour les partager entre tous les enfants ayant besoin d'une auxiliaire de vie scolaire. Une façon de gérer la pénurie de moyens.« Ces baisses ont été dommageables à plusieurs niveaux, estime l'association. Avec moins d'accompagnement, c'est compliqué pour les enfants de suivre une formation optimale. Mais il y a aussi des dommages collatéraux : des mamans ont dû arrêter leur activité professionnelle. C'est inadmissible. »
15 % des enfants sans auxiliaire
Manifestations, courriers à l'Inspection académique, aux élus locaux... se succèdent depuis huit mois. Surtout, le collectif a engagé des procédures judiciaires contre le rectorat auprès du tribunal administratif : 16 familles ont ainsi déposé un recours pour demander l'application de la loi de 2005 (égalité des droits et des chances des handicapés).
L'association a également, pour une des familles, fait une action en référé. Déception : le référé a été rejeté le 16 mars dernier. L'argument ? « L'Inspection académique peut interpréter la notification de la Maison départementale du handicap, selon les moyens dont il dispose », rapporte Gildas Le Meillat. Pour nous, c'est un déni de justice. Mais on continue le combat. On va porter le dossier devant le Conseil d'État. » Des actions en justice qui ont un coût : « La Région nous aide financièrement. »
Pour l'heure, 49 % des enfants handicapés scolarisés n'ont pas la totalité de l'accompagnement dont ils ont besoin et 15 % n'ont pas du tout d'auxiliaire de vie scolaire. « Le chemin est encore long pour que la scolarisation des handicapés soit de qualité ». Pour l'heure, « Handicapé, scolarité, égalité » prépare la rentrée. « On pense que ça va être encore plus compliqué », craint le collectif. On sent que les enseignants référents dans les équipes de suivi de l'élève handicapé poussent à la baisse des heures d'accompagnement. » 
Y.T.

Ouest-France: Carte scolaire : 40 postes d'enseignants en moins






L'inspection académique du Finistère a rendu publiques les ouvertures et les fermetures de classes. Selon ses prévisions, il y aura 460 élèves en moins à la rentrée.

460 élèves en moinsSelon les prévisions de l'inspection académique, le Finistère comptera 460 élèves en moins par rapport à la dernière rentrée dans les écoles primaires publiques. Elle annonce par ailleurs la suppression de 40 postes sur les 2 990 que compte le département. Il y a, au total, 57 325 élèves inscrits dans les établissements du premier degré, soit, en deux ans, une perte supérieure à 800 élèves.
Pour les syndicats (Sud, CFDT, Snuipp/FSU), le Finistère n'a jamais connu une telle ponction. « Il s'agit là de l'application de mesures gouvernementales qui prônent le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite », affirment-ils.
Pour Sud : « L'argument démographique avancé ne tient pas : 400 élèves de moins selon ses prévisions pour plus de 400 écoles dans le département : c'est donc un élève de moins par école ! Pour 40 postes perdus, la note est non seulement salée mais profondément injuste. »
Sept regroupements
Cette carte scolaire compte sept regroupements d'écoles maternelles et élémentaires. Cela implique un seul directeur à la tête de l'établissement. « L'objectif est de permettre aux directeurs de bénéficier d'au moins une journée hebdomadaire de décharge d'enseignement et de favoriser les liaisons pédagogiques », affirme l'inspection académique. Le souhait de l'administration : créer des structures scolaires plus solides, au bénéfice des élèves.
Accueil des tout petits
L'inspection académique affirme prendre en compte les enfants inscrits à partir de trois ans dans toute classe maternelle du département. Elle accueille également les deux ans dans les écoles relevant de l'éducation prioritaire (réseaux de réussite scolaire) ou inscrits dans de petites écoles (moins de 4 classes) en milieu rural isolé.
Dans un communiqué, le Snuipp réagit à la carte scolaire : « Certes les textes réglementaires indiquent que la scolarisation des jeunes enfants est assurée à partir de trois ans à l'école. L'inspection académique prend appui sur ce texte pour refuser de comptabiliser dans les effectifs les enfants de moins de trois ans. Pire encore, elle fait porter sur les directeurs d'école la responsabilité de définir les places disponibles, y compris celles qui doivent être réservées pour accueillir en cours d'année des enfants de trois ans révolus. C'est nier les réalités sociales et historiques de notre département. Cette annonce brutale va précipiter les familles dans des difficultés de recherche de mode de garde, car, en grande majorité, elles comptent sur l'école publique. »
Élèves en situation de handicap
L'Adapei (association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales), dans un communiqué, dénonce également les suppressions de postes. « L'augmentation dans les classes va porter préjudice aux élèves en situation de handicap [...] L'association soutient particulièrement les écoles de Kergreis à Landerneau et Kersibiand à Brest qui voient leurs moyens diminuer et leurs capacités à s'occuper des enfants handicapés réduites. »
Lucile VANWEYDEVELDT

Le Télégramme: Rentrée 2011. Une carte scolaire presque définitive

mercredi 6 avril 2011

Télégramme: "Ecole en danger". le collectif monte en puissance


«École en danger». Le collectif monte en puissance.
Le collectif a donné rendez-vous à tous les citoyens responsables, demain, à 16h45, à l'école de Kérisbian, rueDocteur-Floch. (photo Le Télégramme)

Lettre adressée à Patricia Adam, Députée de Brest

Retrouvez la lettre du Collectif " Ecole en Danger"  adressé à Patricia Adam, Députée de Brest (29)
Lire ici en format PDF

Samedi 9 avril - 11h - Un pique-nique pour l’école publique

Samedi 9 avril
RDV est donné à tous les parents d’élèves brestois, aux enseignants et aux directrices et directeurs d’écoles, aux défenseurs de l’école publique à 11h place de la Liberté à Brest. 

Un rdv citoyen pour la défense de l’école publique.

Faire circuler l'information avec ce tract au format PDF: Cliquer ici

Jeudi 7 avril 16h45 « le goûter de la contestation » à l'école de Kérisbian

Jeudi 7 avril
Occupation de l’école de kérisbian par les parents d’élèves à partir de 16h45 « le goûter de la contestation » Parents et enfants se réuniront pour s’informer, discuter et exprimer leur mécontentement face aux fermetures de postes.

mardi 5 avril 2011

Télégramme: Carte scolaire. Des parents plus mobilisés que jamais


Article du Télégramme du 5-03-2011:
"On a rarement vu une telle mobilisation devant l'inspection d'académie. Hier, près de 400 parents d'élèves et enseignants sont venus exprimer leur «ras-le-bol» devant la fermeture des classes.



La publication des projets de carte scolaire suscite rituellement des manifestations de parents d'élèves. Hier, comme chaque année, les banderoles des écoles touchées par une suppression de poste étaient de sortie à l'occasion de la réunion de comité technique paritaire, à Quimper. En attendant l'annonce officielle de la carte scolaire 2011, demain, parents et enseignants ont contesté l'approche «comptable» de la gestion des postes. Hier, la mobilisation a connu une ampleur inédite. «On n'a jamais connu une suppression de 40 postes comme cette année, dit LoïcBalouet (SGEN-CFDT). L'inspection d'académie ne se cache pas d'appliquer le non-remplacement d'un retraité sur deux». «L'inspection répond à une commande politique qui n'est pas en rapport avec les effectifs», assène Guy Barré (FSU). Olivier Cuzon (Sud) évoque, lui, «une saignée historique pour le Finistère», avant d'invoquer VictorHugo. «Il disait: ouvrir une école, c'est fermer une prison. Cette société fait le contraire». Le discours attendu chez les syndicalistes était partagé par les parents de tous horizons. «Nous sommes venus à 39 en car de Botsorhel, dit une mère d'élève. Nous voulons sauver le troisième poste de l'école. Il y aura 48 enfants à la rentrée. Nous voulons au moins un demi-poste. Comment travailler avec 24 enfants dans des classes à quatre niveaux?». Stéphanie, mère d'élèves de Kerisbian, à Brest, se dit surprise de la mobilisation. «Nous avons commencé à nous mobiliser le 23mars. Nous avons été impressionnées par le nombre de parents qui ont répondu à l'appel. Les adultes vivent la crise de plein fouet. L'école maternelle était un lieu préservé or on y installe la précarité». Du coup, les Brestois ont créé un collectif «École en danger» et ouvert un blog (ecolepubliqueendanger.blogspot.com). Une «action citoyenne», selon la jeune femme."
Fin de l'article

lundi 4 avril 2011

Reportages sur Fr3 19/20







dimanche 3 avril 2011

Nous vous encourageons à inscrire vos enfants de 2 ans

Vous trouverez en pièce jointe et en format téléchargeable PDF une affichette à coller dans les lieux publiques, tels que les commerces de votre quartier, haltes-garderie, structures socioculturelles..

Cliquer ici pour visualiser et imprimer l'affiche en format A4

Il suffit rajouter à la base de cette feuille le texte suivant votre lieu de résidence.
  1. Le nom de l'établissement scolaire + Adresse + Téléphone
  2. Le nom de votre Mairie + Téléphone
Voir exemple sur l'image dans ce billet.

samedi 2 avril 2011

Notre Pétition pour la défense de l'école publique


Pétition téléchargeable en format PDF 

 
Collectif « École en danger »
A la suite d’une rencontre inter-écoles qui s’est tenue le mercredi 23 mars nous, parents d’élèves délégués au Conseil d’école, vous informons qu’une quarantaine de postes d’enseignants et d’ATSEM seront supprimés pour la rentrée prochaine dans le Finistère.
La liste des suppressions de postes d’enseignants sera rendue officielle le 4 avril.
Ces fermetures de classes auront des répercussions sur toutes les classes et sur tous les élèves :
- Des classes plus chargées
- Moins, voire plus du tout, d’enfants de 2-3 ans accueillis
- Des classes à double niveaux
- Moins de travail en petits groupes pour un travail adapté
- Des enfants non ou mal accueillis lors des absences d’enseignants, faute de places
- Moins d’aide pour les enfants en difficulté
- Prise en charge des enfants en situation de handicap dans des conditions inacceptables
- Difficulté accrue d’intégrer des enfants en cours d’année scolaire (ex. : enfants du voyage)
- …
Beaucoup d’écoles sont menacées. D' autres le seront l'année prochaine.
Le collectif refuse cette attaque du service public d'éducation.
Vous pouvez suivre les diverses actions menées en consultant le blog à l'adresse suivante:

 
http://ecolepubliqueendanger.blogspot.com/
 

Si vous soutenez cette action, merci de signer et d’indiquer vos noms et prénoms en bas de ce
courrier et de l'adresser aux parents d'élèves de l'école publique de Kerisbian à St Marc, 8 rue du docteur Floch (ou de la déposer à l'école de votre quartier qui fera suivre).
 

Les parents d’élèves délégués


Pétition téléchargeable en format PDF 

Conséquences des fermetures

« collectif école en danger »
Une fermeture de classe dans une école, c’est une nouvelle répartition des élèves dans les classes et une nouvelle organisation pédagogique (souvent plus complexe) pour les enseignants.

Concrètement, en voici les conséquences :
  1. De nombreux double-niveaux
  1. Élèves en difficulté
Avec des effectifs par classe qui ne cessent d’augmenter, il est de plus en plus difficile pour les enseignants de mettre en place une pédagogie adaptée aux besoins de l'enfant.
De plus les aides extérieures (membres du RASED, AVS, éducateurs …) se font de plus en plus rares, les procédures administratives de mise en place d'une aide sont de plus en plus longues... D’ailleurs, les Assistants de Vie Scolaire (qui interviennent auprès des élèves handicapés intégrés dans des classes classiques) sont en voie de disparition.
Comment les enseignants vont-ils pouvoir continuer à faire correctement leur travail avec toutes ces nouvelles contraintes?
  1. Remplacement des enseignants
Comme tout le monde a pu le remarquer, le constat est alarmant !
Avec des effectifs de classe proche de 30 élèves, il est et sera encore et toujours plus difficile pour les enseignants d'accueillir les élèves du / des collègue(s) absent(s).
  1. Diminution des places, voire même, disparition de la scolarisation des 2-3 ans.
De nombreuses écoles subissant des fermetures, se retrouvent dans l'obligation de refuser des inscriptions d'enfants de 2-3 ans à cause d'effectifs trop lourds. Demain, ce seront les enfants de 3-4 ans que l'on ne pourra plus scolariser comme c'est déjà le cas dans d'autres académies.
À terme, il est question de supprimer totalement les classes de PS et MS et d'intégrer la GS aux classes élémentaires. Nous sommes donc clairement en route vers la disparition des écoles Maternelles.


Comment ferons-nous, parents,  pour assumer financièrement la garde de nos  enfants jusqu'à l'âge de 6 ans?
Aujourd'hui, l'école est gratuite à partir de l'âge de 2 ans révolus.

Cette politique va permettre de développer les modes de gardes privés et donc payants.
La scolarisations des jeunes enfants a pourtant clairement fait ses preuves.
Il est donc indispensable aujourd'hui d'informer au mieux les jeunes parents et de les motiver à se rapprocher des services municipaux pour inscrire les enfants nés en 2009.
  1. Parallèlement, des emplois d'ATSEM sont supprimés,

    Une fermeture de classe, c’est aussi la suppression d’un poste d’ATSEM.
De plus en plus d'enseignants de maternelle se retrouvent à se partager les heures d’ATSEM entre les classes.
       
Pour toutes ces raisons, il est clair que les conditions d'apprentissage proposées à nos enfants se dégradent dangereusement !!!

Réunion du 1er avril 2011


Début de séance:


Circulation d’une feuille de présence et d’une pétition pour les personnes n’ayant pas encore eu l’occasion de la signer.
Le correspondant de Ouest-France continue à suivre notre action.
 

37 présents à l’ouverture de la réunion, environ 40 à la fin.
Tour de table pour que chacun se présente : parents, parents-délégués, enseignants, DDEN
 

Ecoles présentes : Kérisbian, Bellevue, Quatre-Moulins, Kerhoas, Petit-Paris, Pilier-Rouge, Buisson, Forestou, Langevin.
Prévert et Algésiras excusés.
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Présentation par les DDEN de leurs fonctions

  1. Retour sur la création du collectif

Le collectif s’est constitué lors de la réunion du 23 mars, avant l’annonce des fermetures. Les écoles ont eu les informations de façon un peu chaotique mais la situation dans chaque école est différente et la circulation de l’information pas toujours fluide entre les différents acteurs de la vie scolaire.
  1. Objectifs du Collectif

Prendre les devants et s’organiser pour faire face aux suppressions de postes dans les écoles publiques. Défendre la scolarisation des moins de 3 ans et le service public d’éducation en règle générale.
  1. Liste des actions menées

- Réunion du 23 mars : constitution d’un collectif, rédaction de courriers en direction de l’Inspection Départementale et Académique, des élus, des médias, rédaction d’une pétition qui circulera dès le lendemain dans les écoles.
- Rendez-vous le 30 mars devant l’Inspection Départementale pour aller à la rencontre de M. Kervella, inspecteur d’académie Brest-Est, à qui nous avions demandé audience. Présence d’une quarantaine de personnes (parents, enseignants, DDEN).
Nous n’avons pas été reçus ni même prévenus de son absence en amont de notre arrivée. C’est sa secrétaire qui a noté les revendications du Collectif ; comme nous souhaitions rencontrer un décisionnaire nous ne lui avons pas laissé les pétitions.
  • Création d’un blog par un parent d’élève des Quatre-Moulins, qui continuera à mettre en ligne les infos émises par le collectif

D’ autres parents pourraient venir en relai.
Le collectif souhaiterait obtenir les coordonnés des parents de toutes les écoles de Brest et son secteur pour faire circuler l’information plus fluidement.
  • Rendez-vous avec Marc Sawicki, adjoint aux affaires scolaires, vendredi 1er avril à 16h pour demander son appui contre les fermetures de postes et contre la « casse » de l’école publique.
  1. Jeudi après-midi s’est tenue une pré-commission pour permettre aux représentants syndicaux de découvrir toutes les situations de fermetures et d’ouvertures de postes. Nous avons alerté les écoles touchées pour que chacun transmette des éléments sur les écoles concernées.
  2. Lundi 4 avril se réunira à Quimper la Commission Technique Paritaire Départementale dans laquelle seront rendues officielles les ouvertures et les fermetures.
  3. Par répercussion les postes d’ATSEM dans les écoles touchées sont aussi menacés. C’est aussi une des raisons pour lesquelles le Collectif avait sollicité un rendez-vous auprès de M. Sawicki. Les membres du Collectif ont fait part à l’adjoint de ce problème. Ils ont également abordé le problème du handicap et des Auxiliaires de Vie Scolaire. Les AVS ne sont pas actuellement formées pour faire face à leurs responsabilités et leurs contrats sont trop souvent précaires. La disparition programmée des CLIS et « l’inclusion » des enfants en grande difficulté d’apprentissage (avec des difficultés cognitives) dans les classes « ordinaires » correspondant à leur âge, vont encore aggraver les situations dans les écoles. La qualité d’accueil des enfants handicapés s’en trouvera terriblement dégradée.


La scolarisation des enfants de moins de 3 ans est aussi rendue plus difficile par une pression insidieuse de l’administration et par des textes depuis 2008 (voire 2005). Dans certains endroits elle n’est déjà plus possible.
  1. Présentation par un parent concerné du parcours d’une famille ayant un enfant handicapé : peu d’informations en dehors de celles fournies par les enseignants. Présentation de la structure CLIS :


Une classe de CLIS peut accueillir un maximum de 12 enfants et est encadrée par un enseignant spécialisé et un éducateur du SESSAD.
Depuis 2005, une loi permet aux enfants handicapés d’être inclus en milieu ordinaire. Mais les moyens alloués pour permettre cette « inclusion » sont insuffisants en qualité et en nombre.
Un autre parent se propose d’écrire un texte pour faire connaître cette situation des enfants handicapés et la situation difficile dans laquelle se trouve l’école publique : elle est tenue par la loi de les intégrer sans en avoir les moyens. Un parent d’élève, également enseignant dans le secondaire, fait état des mêmes difficultés même si certaines « inclusions » sont pourtant de belles réussites.
  1. Les enseignants n’ont plus de moyens pour aider les enfants en difficulté, quels que soient les types de problèmes qu’ils rencontrent. Les moyens alloués en temps et en personnel sont bien trop insuffisants.
  2. Le nombre d’ATSEM alloués aux écoles est en diminution et leur situation précarisée, certaines d’entre elles contraintes d’accepter des temps partiels. Leurs représentants ne sont pas conviés aux conseils d’écoles et aux commissions dans lesquelles se font les répartitions. Ce ne sont d’ailleurs pas des personnes qui sont attribuées aux écoles mais des taux horaires (temps pleins, temps non-complets, temps partiels).
  3. Les personnes présentes commencent à faire la liste des actions prévues pour lundi (écoles fermées, enseignants en grève, délégations à Quimper) puisqu’aujourd’hui 45 postes sont menacés dans le Finistère soit environ un poste supprimé pour 4 enfants de moins !


Sur le site de l’Inspection Académique 29 les chiffres sont disponibles : http://www.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/3192
Les prévisions démographiques sont bien à la hausse mais l’IA insiste sur le fait que depuis que la scolarisation des 2-3 ans n’est plus aussi répandue (et pour cause !!!), les chiffres sont à la baisse …
Voir bilan du projet académique sur le site de l’académie)
Nous sommes le pays de l’OCDE avec un des plus bas taux d’encadrement par enfant (enquête menée par une Commission indépendante) et un de ceux dont les dépenses engagées en matière d’éducation sont les plus faibles. Un membre du collectif va rédiger un texte reprenant ces éléments chiffrés et leurs sources.
  1. Le Collectif est porteur d’un autre projet de société, dans laquelle l’école publique aurait les moyens de fonctionner au mieux pour tous. C’est pourquoi certains souhaitent interpeler les acteurs de la vie publique (syndicats, mairies, fédérations de parents d’élèves …), ceux qui tentent de peser sur les décisions politiques. D’autres émettent des réserves et ont peur des récupérations empoisonnées.  Plusieurs pensent qu’il est trop tôt pour aller chercher des soutiens à l’extérieur et qu’il reste des étapes à franchir au sein du collectif. Un appel sur le blog pourrait suffire pour que chacun prenne ses responsabilités de citoyen concerné par l’école publique. On peut également continuer à diffuser la pétition par le biais des personnes solidaires de cette action.


L’affiche pour la promotion de la scolarisation des 2-3 ans va être aussi rediffusée auprès des écoles. Une organisation par quartier permettra aussi de développer la solidarité entre écoles.
La pétition doit être modifiée pour apporter l’information à tous au-delà des actions ponctuelles et faire connaître l’adresse du blog. Les courriers et les actions proposées par le Collectif pourront ainsi toucher un plus large public. Une version en ligne de la pétition devrait également permettre de toucher un autre public.
  1. Pourquoi pas des débats-soirées à la suite des annonces de suppressions ?
  2. Lundi 4 avril le rendez-vous à Quimper est à 13h45 pour l’école Kérisbian. La Commission débute à 14h.
  3. Mardi 5 avril, les parents occupent l’école Bellevue.
  4. On attend lundi-mardi pour faire un compte rendu des évènements et fixer une nouvelle réunion par l’intermédiaire du blog.
Documentation +
+ Bilan projet académique 2007-2010  - Académie de Rennes-Rectorat
+ Rentrée scolaire 2011 - Scolarisation des 2-3 ans