mardi 24 mai 2011

Carte scolaire du 1er degré : l'AMF demande l'arrêt des suppressions de postes


 
A la demande du Bureau de l’Association des maires de France, Jacques Pélissard va saisir le gouvernement afin de contester la méthode d’élaboration de la carte scolaire 2011 et demander qu’une analyse objective des besoins scolaires soit effectuée préalablement à toute décision de réductions d’effectifs.
En effet, les maires font part de leur vif mécontentement au regard de la réduction de 8 967 postes de personnels enseignants du 1er degré en 2011. Elle aura pour conséquence la suppression de 1 500 classes, en milieu rural comme en milieu urbain, sachant que la réserve de remplaçants a déjà été fortement réduite depuis la rentrée précédente, que 379 postes de Rased seraient également supprimés et alors que 4 900 nouveaux élèves sont attendus.

Les maires contestent aussi les conditions de concertation engagées localement par les inspecteurs d’académie, d’autant plus que les critères d’appréciation retenus pour l’élaboration de la carte scolaire varient sensiblement d’une académie à l’autre.

Les maires déplorent notamment l’absence d’application par les inspecteurs d’académie de la Charte sur les services publics en milieu rural de 2006 qui prévoit que les maires des communes rurales soient informés par les autorités académiques deux ans avant tout projet d’ouverture ou de fermeture de classes.

Ils regrettent également l’interprétation très restrictive de la comptabilisation des enfants de moins de trois ans dans les effectifs, y compris dans les zones défavorisées.

Par conséquent, le Bureau de l’AMF demande au ministre de l’Education nationale :
- de mettre fin à la poursuite des suppressions de postes dans le primaire engagées par le gouvernement ;
- de clarifier le concept « d’environnement social défavorisé » ouvrant droit à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, suite à la demande adressée au ministre sur cette question en février dernier ;
- de rappeler aux inspecteurs d’académie la nécessité d’appliquer correctement les modalités et les délais de concertation inscrits dans la Charte des services publics en milieu rural.


Contacts Presse :

Marie-Hélène GALIN
Tél. 01 44 18 13 59
mhgalin@amf.asso.fr
 
Thomas OBERLE 
Tél. 01 44 18 51 91
toberle@amf.asso.fr
 

      

dimanche 22 mai 2011

Le Télégramme: Carte scolaire. «La casse du système se poursuit»

Carte scolaire. «La casse du système se poursuit».
Pour Erwan Menesguen (au premier plan), «l'institution crée les conditions pour pouvoir supprimer des postes».

Télégramme: Nuit des écoles "L'école en danger"



 
Nuit des écoles. «L'école est en danger».
Le rendez-vous de vendredi soir a été bien suivi et a permis de vérifier la réelle combativité des parents, enseignants, personnels et sympathisants de l'école publique. Un appel avait été également lancé à l'école Paul-Éluard, dans le quartier des Quatre-Moulins, où les parents ont exprimé, par des panneaux, toutes leurs inquiétudes.



samedi 21 mai 2011

Impact économique de la disparition de l'école avant deux ans

L'objectif essentiel de l'école maternelle : aider chaque enfant à devenir autonome et à s'approprier des connaissances et des compétences.
il doit acquérir un langage oral riche, organisé et compréhensible par l'autre. La finalité est de réussir au cours préparatoire." [1]

Cet objectif est à mon (notre) sens l'objectif de tout parent responsable.
Nous sommes convaincus que les suppressions de postes en école maternelle remettent directement en cause la possibilité d'effectifs raisonnables dans les classes et de fait risquent de pénaliser les
objectifs pédagogiques fixés.

Pour la majeure partie des enfants, cet objectif est atteint par une scolarisation aux alentours de leurs trois ans.
Ces suppressions remettent également en cause la possibilité d'une scolarisation avant trois ans : quels en seront les effets ?

Dans certains cas, la possibilité d'une scolarité plus précoce est souhaitable aussi bien pour les enfants que pour les familles.
Même si l'objectif de l'école maternelle est d'ordre pédagogique, la possibilité de ce type de scolarisation précoce permet aussi de répondre à des impératifs financiers essentiels, et plus particulièrement pour
les familles les plus démunies.

En l'absence de possibilité de scolarisation avant trois ans, les familles sont contraintes de trouver un mode de garde pour assurer leurs revenus du travail.
Avant les trois ans révolus de l'enfant, les frais de garde en crèche sont "globalement" couverts par la Prime à l'Accueil du Jeune Enfant.
En l'absence de scolarisation, aux trois ans révolus, les frais de garde net augmentent significativement.

Prenons l'exemple d'une famille monoparentale avec un enfant de deux ans et un revenu familial correspondant au smic.
Les revenus familiaux et allocations diverses s'élèvent donc à :
Smic mensuel net : 1070 € au 1er janvier 2011 [2]
Allocation parents isolés : 748,24 € par mois [3]
Soit au total : 1818,24 € par mois

Avant trois ans, les frais de garde net mensuel de l'enfant en crèche se décomposent comme suit :
Frais de garde pour 858h / mois (39h hebdomadaire sur 22j ouvrés par mois) : 549,12 € [4]
PAJE : 448,25 € [5]
Coût net : 549,12-448,25 = 100,87 €

Aux trois ans révolus, la PAJE diminue et passe à 224,12€ [4]
Le coût net de garde s'élève alors à 325€ net par mois
Les frais de garde passent alors de 5,5% à 18% des revenus familiaux !

Pour un enfant né en octobre, en appliquant la règle stricte de la scolarisation aux trois ans révolus, cette situation peut perdurer jusqu'au mois de septembre de l'année suivante.
Il sera alors agé de 3 ans et 11 mois... autant dire 4 ans.

Ce sur-coût est d'autant plus inacceptable qu'il pénalise d'autant plus les familles les plus démunies.
Comment faire en sorte d'aider l'enfant à devenir autonome si l'éducation nationale le pousse à une précarité financière ?
Comment faire en sorte d'accompagner l'enfant et l'aider à devenir autonome si la politique de suppression de poste le pousse à une précarité financière ?

[1] http://www.education.gouv.fr/pid24321/les-programmes-de-l-ecole-maternelle.html
[2] http://www.les-horaires.fr/pratique/smic-horaire.php
[3] http://www.journaldesfemmes.com/maman/pratique/famille/jeunes-enfants/73/l-allocation-parent-isole.html
[4] http://www.mon-enfant.fr/web/guest/tarification-garde-enfant
[5] http://www.caf.fr/cataloguepaje/GardPajeEmploi.htm

--
Guillaume HAJDUCH
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Celui-ci s'oppose par défaut à toute publication de ces données sur Facebook sans son consentement explicite.

TBO- Collectif Ecole en danger de Landerneau



Ouest-France: Pique-nique contre la suppression de postes dans l'éducation

A l'appel de l'associaton des parents d'élèves et du collectif Ecoles en danger, un pique-nique est organisé ce samedi. Des dizaines de parents d'élèves et enfants sont réunis devant la mairie pour ensuite déjeuner sur les berges de l'Elorn. L'objectif: lutter contre la suppression de postes dans l'éducation. A Landerneau, ce sont trois écoles qui pourraient être menacées par la réduction d'effectifs. Pour Erwan Menesgueun, porte-parole du collectif Ecoles en danger à Landerneau, «le but de ce pique-nique est de rénuir toutes les communes, pas que l'on manifeste chacun devant nos écoles». Virgine Salou, une mère de famille, déplore la «dégradation de l'enseignement » à travers ces suppressions et affirme que les parents «ne lâcheront pas. Aujourd'hui il y a une classe de CE2 avec 33 élèves!! C'est beaucoup trop..». 

Le Télégramme: Le réseau de contestation s'élargit




Carte scolaire. Le réseau de contestation s'élargit.
La réunion du collectif a trouvé écho auprès d'écoles landernéennes, brestoises et de Pleyber-Christ. Elles vont désormais coordonner leurs actions pour empêcher des suppressions de poste à la rentrée et, plus largement, sensibiliser sur la dégradation de l'enseignement.

+ d'infos








Evaluation du projet académique 2007-2010 (site de l'IA de Rennes) mentionnant très clairement l'évolution positive des naissances depuis 1995 : petit dossier fort intéressant à lire et donnant des arguments de poids face à une politique de fermetures de classes...

Ils parlent de la mobilisation générale des parents et enseignants

Sauver l'école, c'est élémentaire
 


Une "nuit des écoles" pour protester contre les suppressions de postes

vendredi 20 mai 2011

France Inter: Le téléphone sonne du mardi 17 mai 2011


 Le téléphone sonne avec Alain Bédouet écoutez en cliquant sur le lien suivant:

Education nationale : questions sur les suppressions de postes et fermetures de classes prévues pour la prochaine rentrée...

Invités : - Josette Théophile, Directrice générale des Ressources Humaines du
ministère de l'Education nationale.
- Mathieu Glaymann, parent d'élèves de la FCPE à Epinay-sur-Seine, en
Seine-St-Denis. Il a 2 enfants : un à la maternelle, l'autre en 4ème.
- Roland Hubert, Secrétaire général du SNES, Syndicat national des
enseignements du second degré.
- Avec Sonia Bourhan, de france Inter

A l'affiche ce soir!!


N'hésitez pas à imprimer ces affichettes

Ouest-France

mardi 17 mai 2011

Les parents prennent leurs affaires en main !




Pour protester contre le démantèlement de l'école publique et pour exiger la fin des logiques comptables sur le dos des enfants scolarisés, des parents d'élèves du groupe scolaire de st Marc invitent les parents, enseignants, DDEN, personnes solidaires, et personnels des écoles du quartier : Forestou, Petit Paris, Kerhoas, Pilier rouge et Kerisbian, à une:
« nuit des écoles » 
le vendredi 20 mai à 18 h 00, à l'école élémentaire de Kerisbian 
(rue des 3 frères Vienne)

La colère gronde chez les parents d’élèves depuis déjà plusieurs mois. Ils entendent l’exprimer une fois encore par l’occupation d’écoles.
La FCPE demande au gouvernement, aux députés, aux sénateurs d’écouter les parents et de mettre en place un collectif budgétaire pour l’Education nationale afin que la rentrée 2011 puisse être assurée dans de bonnes conditions.

A côté de sa pétition nationale, la FCPE appelle à des actions et mobilisations pour se faire entendre localement, car l’Education est en danger.
Le 20 mai, à la fin de la semaine des évaluations CE1, dont la FCPE demande l’abandon, des « nuits des écoles » seront organisées sur l’ensemble du territoire avec des débats publics sur le financement de l'Education nationale et la transformation pédagogique de l'Ecole.
Le gouvernement doit entendre cette colère, partagée par l’opinion publique.
Les parents d’élèves ont pris leurs affaires en main !

Continuons à faire signer la pétition (http://petition.fcpe.asso.fr/) !

dimanche 15 mai 2011

Rassemblement à Landerneau Mardi 17 mai à 20h00

Suite à notre dernière réunion, le 1er avril, le collectif « école publique en danger » de Brest est intervenu notamment pour interpeller des décideurs au plan local et national. Nous avons également poursuivi nos échanges avec les groupes d'autres villes du Finistère et de collectifs d'autres départements.

Nous restons mobilisés et déterminés contre les suppressions de postes programmées pour la rentrée 2011, et contre toutes les mesures de dégradation de l'école publique.

Nous souhaitons vous informer que nous nous rencontrerons, entre représentants d'écoles du Finistère, le mardi 17 mai à 20h00 à  Landerneau.

Le but est de partager nos informations et de convenir d'actions futures en vue de résister aux nouvelles suppressions de postes qui risquent de survenir dans les prochains mois. Nous invitons les parents d'élèves et enseignants des écoles touchées, ou solidaires, à se joindre à nous.
La réunion se tiendra à la salle Toull Koch, rive gauche côté Cornouaille (à coté de la place Poul ar Stang à proximité de Marsala pizzeria, ).
Nous proposons un co-voiturage pour le secteur St Marc, Rendez-vous à 19h15 précises sur le parking de l'école Kérisbian, côté maternelle.

 
La nuit des écoles

D'autre part la FCPE appelle les parents à proposer des actions le vendredi 20 mai dans le cadre de "La nuit des écoles" dans les locaux de l'école Paul Eluard, 57 rue Victor Euzen (quartier de St Pierre), à partir de 19 heures.
Les sujets de débats concerneront le primaire et le secondaire pour s'insurger contre les 16000 suppressions de postes programmées pour la rentrée 2011.

Les sujets de débats concerneront le primaire et le secondaire.
Cette nuit des écoles débutera à 19H pour se prolonger dans la soirée.
Il est conseillé d'apporter de quoi se restaurer.


Restons vigilant!

Pour le collectif,

Sud Education 29 appelle à relayer l'initiative de la FCPE : «Nuit des Écoles» : le vendredi 20 mai

Lire l'article qui suit en cliquant sur ce lien

«La nuit des écoles», c’est :
  • Un temps d'information et de discussion avec les parents d'élèves et les élus sur les DANGERS des mesures actuelles concernant l’Éducation Nationale.
  • Un temps de mobilisation et de revendication collective pour l’avenir de l’école.
  • Un temps de rencontre entre enseignants, élus, parents d’élèves, qui peut être organisé en début de soirée ou à la sortie des classes.
«La nuit des écoles» en 3 étapes :

1 - Préparer l’information pour les parents sur les réformes actuelles dans l’Éducation Nationale (voir ci-dessous des éléments pour organiser cette information).
2 - Prévenir la presse locale et nationale, les élus (maires, conseillers généraux et députés) mais aussi les écoles du secteur pour que le mouvement s'étende et soit médiatisé.
3 - Prendre le temps d'échanger collectivement sur l'avenir de l'école.

Lien intéressant intitulé : « Postes dans les écoles : petits oublis et arrangements avec la rigueur. »