La FCPE condamne l’acharnement systématique dont sont victimes l’Ecole et les élèves en matière de gestion des moyens humains et financiers. Pour 2012, les 14 200 suppressions de postes prévues se feront encore au détriment de l’accès à l’école maternelle, de la mise en place effective des remplacements des enseignants, de l’aide spécifique à apporter aux élèves en difficulté, des élèves de la voie professionnelle, des collégiens pourtant encore plus nombreux en 2012 …
L’aveuglement idéologique est tel que là où le gouvernement frappe le plus durement, c’est dans les territoires les plus défavorisés socialement : Nord Pas-de-Calais, Lorraine, les académies de banlieue parisienne…
Le gouvernement et les parlementaires, qui ont adopté le budget de l’Education pour 2012, pensent-ils un seul instant que supprimer les moyens de remplacement, des postes d’enseignants, des postes de RASED, réduire l’offre scolaire de proximité en milieu rural, augmenter les effectifs dans les classes, contribue à lutter contre la crise économique ? à relancer la croissance ? à lutter contre le chômage des jeunes ?
Tout cela n’est pas sérieux et démontre une volonté de sape de l’Ecole publique et non une rigueur budgétaire de crise, notamment quand l’Etat réalise un manque à gagner (environ 600 millions d’€) en maintenant les déductions fiscales favorables aux officines privées de cours particuliers qui vivent sur l’angoisse des familles, que seuls les plus riches ont les moyens et un intérêt à financer !
Il est temps que cela s’arrête. La FCPE appelle à la mobilisation pour lutter contre cette nouvelle saignée.