Nous tenons tout d'abord à remercier M. Sawicki, adjoint aux écoles, d'avoir proposé à notre Collectif d'intervenir auprès de ce Conseil aujourd'hui.
Nous remercions également M. le Maire ainsi que l'ensemble des élus de prendre le temps de nous écouter.
Nous intervenons aujourd'hui en tant que :
- Citoyens de Brest
- Parents d'élèves
- Membres du Collectif "École Publique en Danger"
- Certains d'entre nous sont également parents délégués, élus aux conseils d'écoles donc investis depuis plusieurs mois voire plusieurs années dans la vie des écoles brestoises.
- Parents d'élèves
- Membres du Collectif "École Publique en Danger"
- Certains d'entre nous sont également parents délégués, élus aux conseils d'écoles donc investis depuis plusieurs mois voire plusieurs années dans la vie des écoles brestoises.
Notre Collectif s'est constitué le 23 mars, avant l'annonce officielle des fermetures de postes, dès l'annonce globale du nombre de suppressions de postes dans le Finistère, à cette date 40 postes étaient menacés.
La volonté première du Collectif était de permettre aux écoles de se regrouper pour faire front commun et peser sur les décisions gouvernementales relayées par l'Inspection d'Académie :
- - Les fermetures de postes
- - La scolarisation des enfants de 2 ans (certains enfants n'ayant pas 3 ans révolus et que leurs parents ont décidé d'inscrire à l'école ne seront pas accueillis, faute de places. Hors une inscription à l'école n'est pas du tout la même démarche qu'un mode de garde)
- - L'inclusion dans les classes dites ordinaires des enfants souffrant d'un handicap et relevant d'une classe pour l'inclusion scolaire (CLIS) alors que par ailleurs, depuis 2005, des enfants handicapés sont déjà inclus dans le système ordinaire, sans bénéficier de moyens suffisants (nombre d'entre eux n'ont pas d'AVS …). Les enfants de CLIS viendraient donc s'ajouter, dans leur classe de référence, à une population scolaire déjà très diverse et à des situations souvent lourdes à gérer.
- - La diminution des aides apportées aux enfants en difficulté scolaire par des enseignants formés pour répondre à ces besoins.
Le Collectif a, à ce jour, mené plusieurs actions :
- Nous avons appelé les parents et les citoyens concernés à rejoindre ou à soutenir le Collectif notamment en signant une pétition dénonçant les conditions annoncées pour la prochaine rentrée.
- Nous avons pris rendez-vous avec M Kervella, Inspecteur de l'Éducation Nationale pour la circonscription de Brest-Est, pour lui remettre les pétitions le mercredi 30 mars. M. Kervella n'était pas présent et au jour d'aujourd'hui il ne s'est pas excusé ni expliqué de cette absence.
- Nous nous sommes réunis le vendredi 1er avril avant l'annonce officielle des fermetures de postes. 40 personnes étaient présentes et différentes écoles représentées, dont certaines non touchées par les menaces de fermetures.
- Nous avons pris rendez-vous auprès de Mme Kieffer, Inspecteur d'Académie, qui a refusé de recevoir le Collectif, n'acceptant de voir que les parents concernés par les fermetures.
Certains élus ont témoigné de leur soutien individuellement.
Mais la violence des attaques subies par l'école publique et l'enjeu pour la société réclament un engagement fort des municipalités, dont la notre.
L'an passé, en Finistère, 3 écoles publiques ont été fermées. 35,5 postes ont été supprimés contre 28,5 créés.
Cette année 40 classes seront fermées et seulement 11,5 ouvertes.
- Quels sont les projets d'avenir pour les écoles brestoises ?
- Allez-vous continuer à regarder les classes fermer les unes après les autres ?
- Doit-on s'attendre à de nouvelles fermetures d'écoles, allant dans le sens de la politique gouvernementale ?
Notre action ne s'arrête toutefois pas là :
- Nous sommes en contact avec d'autres Collectifs, localement celui de Landerneau et au niveau national nous participerons le 3 mai à une mise en réseau organisée par le Collectif du Doubs. Nous nous informons de nos actions et nous apportons un soutien mutuel.
- Nous allons continuer à demander des explications et des chiffres sur les écoles à Brest dans les réunions du PEL (Projet Éducatif Local) même si jusqu'alors nos questions réitérées sur les perspectives d'urbanisation sont restées sans réponses.
- Nous ne doutons pas que vous serez présents au moment des ajustements annoncés par Mme Kieffer en juin et en septembre lorsque nous défendrons les intérêts de l'école publique.
En vous remerciant encore Messieurs et Mesdames les élus pour votre attention.
Les membres du Collectif "École Publique en Danger"